Ce mardi, une conférence de presse était organisée au Conservatoire de Musique et de Danse de la Nouvelle-Calédonie, afin de présenter la saison artistique 2024 de l’établissement. L’occasion, également, de faire le bilan des dispositifs mis en place dernièrement, et d’annoncer quelques nouveautés.
Bien des élèves ont foulé cette cour, depuis ce jour de mars 1978 où, alors consulat de Grande Bretagne, l’actuel Conservatoire de musique et de danse devient la première école de musique de la Nouvelle-Calédonie. Aujourd’hui, bien des années plus tard, l’établissement fête ses 50 ans d’existence.
C’est en rappelant cet historique que la présentation de la saison artistique 2024 a été introduite, ce mardi, au sein de l’auditorium. Le temps pour sa directrice, Pascale Doniguian, de faire l’annonce d’une série de nouveautés. A commencer par la modification de dénomination de l’établissement, devenant désormais le “Conservatoire des arts de la Nouvelle-Calédonie”. Une façon d’intégrer “les éventuels projets d’extension d’activités artistiques de l’établissement, notamment l’art dramatique”, précise sa directrice. Discipline qui devrait être enseignée dès l’année prochaine.
Former des enseignants sur le territoire
L’occasion, également, d’officialiser la mise en place, mi-2024, de la première promotion d’intervenants artistiques et culturels. Déposé en 2013, ce diplôme n’avait encore jamais été mis en œuvre par la Nouvelle-Calédonie. “Depuis deux ans, nous cherchions comment susciter des vocations, et permettre à des personnes – ayant le sens de la transmission et de la pédagogie – de vivre de ce métier. Ils sont fortement nécessaires dans les antennes et au sein du dispositif Orchestre à l’école (lequel permet de mobiliser une cinquantaine d’enseignants toute l’année, ndlr)”, souligne Pascale Doniguian.
La présentation de la saison 2024 s’est terminée avec l’inauguration de la nouvelle sculpture “Tafolaa”, que les visiteurs et élèves du Conservatoire auront désormais le plaisir de voir trôner à l’extérieur de l’auditorium. Réalisée par la famille Tiaou, elle représente une clef de sol accompagnée d’une baleine. “Une belle symbolique” pour ce lieu “d’expression culturelles diverses”.
Nikita Hoffmann