Manuel Valls, et sa collègue Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics, ont co-présidé une réunion consacrée à la situation économique de la Nouvelle-Calédonie et ses perspectives.
Une réunion qui s’est tenue à huis clos et sur laquelle peu de choses ont filtré, et qui s’est poursuivie ce vendredi à Paris. Quatre thèmes avaient été retenus : finances publiques et réformes structurelles, nickel, diversification économique et projet de société. Concernant le premier thème, les nombreux participants à la réunion ont été à nouveau informés de la situation actuelle, mais aussi et surtout de tout ce qu’a réalisé l’État pour sauver ce qui pouvait l’être de l’économie calédonienne. Et le constat a été évident, les aides de l’État depuis 2024 pèsent 660 000 francs par Calédonien et par an. « Jamais nous n’avons été aussi dépendants de la France », a écrit Sonia Backes sur sa page Facebook. « Et l’État est désormais très clair : ces transferts financiers s’arrêteraient évidemment en cas d’indépendance. Il n’y a pas de dette coloniale ou je ne sais quoi qui permettrait de continuer à toucher l’aide de la France. »
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Nicolas Vignoles