Le dispositif de chômage partiel dit « spécial exactions », mis en œuvre après les émeutes, prendra fin le 30 juin prochain. Mais un nouveau dispositif de soutien à l’emploi pourrait prendre le relais dès le mois de juillet, à condition toutefois que le gouvernement puis le Congrès le valide.
La fin du chômage partiel exactions à la fin du mois de juin inquiète beaucoup de Calédoniens. Et pour cause, les salariés concernés par une réduction de temps de travail dans leur entreprise seraient encore entre 3 000 et 4 000. Autant de personnes qui angoissent à l’idée de basculer dans le chômage partiel de droit commun, bien moins favorable que la version « spéciale exactions », voire dans le chômage total. De fait, à défaut de solution de remplacement, ils percevraient 66% du salaire minimum garanti, soit environ 100 000 francs par mois, au lieu de 50 % de leur salaire. Pour compenser la disparition du chômage partiel « spécial exactions » instauré après les émeutes avec le soutien de l’État, le gouvernement calédonien a préparé un avant-projet de loi comportant un dispositif de substitution, conformément à l’accord-cadre signé avec les partenaires-sociaux. Le texte devrait être examiné ce jour en deuxième lecture par l’exécutif, avant d’être soumis aux élus du Congrès. Que prévoit-il concrètement ?
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Béryl Ziegler