Jugé pour des violences sur une femme, un sans-domicile fixe au lourd passé judiciaire a été reconnu irresponsable pénalement. Il a été interné d’office en psychiatrie à l’issue du procès.
Tatoué au visage, l’air ailleurs, Kevin C. s’installe dans le box des prévenus. Ce lundi 12 mai, il comparaît enfin devant le tribunal correctionnel de Nouméa pour des faits survenus trois mois plus tôt. Une comparution plusieurs fois reportée, le temps d’obtenir un rapport d’expertise psychiatrique, déterminant pour la suite. Les faits remontent au 11 février 2025. Ce jour-là, les policiers en poste dans leur local aperçoivent, en contrebas, une scène d’une extrême violence : une femme sortant en rampant d’un garage, suivie de près par deux hommes. L’un d’eux, Kevin C., la frappe violemment au visage avec ses chaussures de sécurité. D’ailleurs s’il les portait, c’est parce qu’il « cherchait du travail » explique-t-il, mais elles auront finalement servi d’arme ce jour-là.
« Tu fais, sinon je te découpe »
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Claire Rio-Pennuen