L’exécutif lance une vaste campagne de communication sur la dépression post-partum, une pathologie encore méconnue et mal diagnostiquée. Une opération qui s’inscrit dans le cadre du programme d’action des 1 000 premiers jours de la vie.
La sensibilisation à la dépression post-partum a démarré mercredi, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale maternelle. Ses objectifs sont de mieux faire connaître cette pathologie, d’encourager la prise de parole, et de guider les personnes concernées vers les structures d’aide existantes. Il s’agit aussi du dernier volet de la subvention allouée par l’État à la Nouvelle-Calédonie pour décliner à l’échelle territoriale le programme national d’action des 1 000 premiers jours de la vie, destiné à accompagner les parents et les jeunes enfants durant cette période clé du développement. La dépression post-partum peut survenir lors de la première année qui suit la naissance, et touche 17 % des mères dans les quatre semaines après l’accouchement. Elle est à dissocier du syndrome du baby blues, qui est un phénomène passager.
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Isabelle Peltier