L’ISEE arrive à mi-parcours du recensement, qui a démarré le 22 avril et doit donc s’achever le 22 mai. L’Institut de la statistique accuse un léger retard, avec un peu moins de la moitié de la population déjà comptée…
Un peu de retard mais rien d’irratable. Pour Philippe Grouthier, chef de mission du recensement envoyé par l’INSEE, « il devrait suffire, pour terminer à temps, d’accélérer la cadence, voire de réallouer certaines zones à des agents repérés pour leur efficacité ». Car il est difficile de rallonger la durée d’un recensement. « Il nous faut respecter les dates fixées par décret ; il y a une question de coût, mais aussi d’égalité de traitement entre les communes ». Enfin, il s’agit d’une photographie à un instant T, et il est souhaitable qu’elle soit la plus précise possible. « Un recensement, c’est aussi une opération égalitaire et démocratique », affirme Philippe Grouthier. « Chaque personne est prise en compte, du SDF au président du gouvernement. Les résultats permettront aux collectivités de répondre, au mieux, aux besoins de la population. La date de ce recensement tombe finalement très bien : il va représenter un peu le point zéro des efforts de reconstruction à venir ». Tout a été mis en place pour que le minimum de personnes passe à travers les mailles du filet. Un travail préparatoire a été réalisé en 2023 et en 2024, avec une cartographie du bâti calédonien ; les données obtenues ont été recoupées avec celles d’Enercal et de l’OPT. 2 500 districts – en fait de petites zones, ont été découpés.
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Isabelle Peltier