Malgré un écosystème scientifique « riche » et « productif », la Nouvelle-Calédonie ne dispose toujours pas d’une stratégie de recherche à l’échelle du pays. Le gouvernement entend combler cette lacune d’ici novembre.
« Nous avons un potentiel réel et un écosystème de recherche de très haute qualité », a rappelé mercredi Samuel Hnepeune, membre de l’exécutif en charge du secteur, lors d’un point presse. Le territoire dispose notamment d’un Consortium pour la recherche, l’enseignement supérieur et l’innovation en Nouvelle-Calédonie (CRESICA). « C’est une exception calédonienne, presque un privilège. Beaucoup de collectivités nous envient d’avoir l’ensemble des acteurs de la recherche réunis dans une même instance. » Ce consortium, productif et reconnu, est pourtant orphelin d’une vision commune. « C’est un peu dommage qu’on n’ait pas une stratégie de recherche cohérente, ambitieuse et innovante à l’échelle de la Nouvelle-Calédonie », déplore le membre du gouvernement. D’où le lancement d’un vaste chantier collectif.
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Béryl Ziegler