Un sous-officier de la gendarmerie a comparu pour harcèlement sexuel, entre 2021 et 2023, après la plainte de deux collègues féminines qui ont dénoncé un comportement déplacé et des avances sexuelles répétées. La justice l’a finalement blanchi. Le parquet a fait appel de la décision.
C’est une affaire extrêmement sensible pour la gendarmerie. D’après nos informations, un sous-officier de la gendarmerie, appartenant à la brigade de Dumbéa avant d’être muté de force au centre d’opérations et de renseignement de la gendarmerie (Corg) à la caserne Meunier à Nouméa, était accusé de harcèlement sexuel sur deux de ses collègues.
Il lui était reproché d’avoir adopté, entre octobre 2021 et octobre 2023, un comportement déplacé à l’encontre de deux femmes, dont l’une était gendarme mobile et l’autre affectée à la brigade de Dumbéa, tenant à leur égard des propos répétés à connotation sexiste et sexuelle dans le cadre professionnel. Des accusations que le gendarme a vivement contestées tout au long de son procès. « On évoque des bribes de conversations tenues sur une année. Mais on parlait de tout et de rien, de nombreux sujets, c’était un exutoire après une grosse journée de boulot. C’étaient des collègues que j’appréciais », témoigne-t-il.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche