Manuel Valls devrait revenir mardi prochain pour un séjour dont on dit qu’il pourrait être assez long, on parle même d’une dizaine de jours. Un temps long pour tenter d’arracher un accord.
Le ministre des Outre-mer a multiplié les déclarations pour dire la nécessité selon lui de signer un accord, évoquant même le spectre de la guerre civile, et il se donne donc du temps pour parvenir à son objectif. Mais sans doute aujourd’hui a-t-il bien conscience de la difficulté, voire de l’impossibilité, de la tâche. Les visioconférences organisées entre lui et les groupes politiques en plénière ou en bilatérale ont montré que les divergences entre les uns et les autres étaient non seulement récurrentes, mais surtout de grande ampleur. C’est ce sur quoi ont insisté, mercredi soir, les responsables Loyalistes devant un peu plus de 800 personnes réunies à l’hippodrome de Nouméa.
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Nicolas Vignoles