Après quelques semaines d’absence, un habitant du quartier de l’Orphelinat, à Nouméa, a retrouvé sa maison saccagée et occupée illégalement par un inconnu. Plongé dans le désarroi, il demande réparation. Le tribunal a condamné le squatteur.
Son retour chez lui a pris des airs de cauchemar. En ouvrant la porte d’entrée de sa maison du quartier de l’Orphelinat, à Nouméa, il n’en a pas cru ses yeux. Son domicile avait été littéralement retourné. Il comprend alors immédiatement que, pendant son absence, de janvier à février dernier, un inconnu est venu squatter sa maison. Et pire encore : il ne s’était pas contenté de profiter de son lit, de son frigo ou de sa salle de bains pour prendre quelques douches, mais l’avait méthodiquement fouillée et pillée.
Le préjudice est colossal pour ce retraité : quatre fusils de collection – datant de la Première Guerre mondiale –, plus de 2 000 cartouches, des poignards anciens, des bijoux de grande valeur, deux millions de francs en argent liquide, un ordinateur avec toutes les photos de famille ou encore des vêtements ont été subtilisés. Le squatteur-cambrioleur est un certain Joël P., qui sera identifié quelques semaines plus tard grâce à son ADN retrouvé en plusieurs endroits dans la maison.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche