Les faits remontent au 6 février, à Nouméa. L’affaire était jugée vendredi par le tribunal correctionnel.
Appelée en urgence, la police arrive à 21 h 25, au secours d’un homme saignant de la tête : il présente une plaie, doit recevoir des points de suture. Endolori, il a aussi plusieurs côtes cassées. Diagnostic du médecin : vingt et un jours d’incapacité totale de travail (ITT).
Quelques minutes plus tôt, excédé par deux individus bruyants et apparemment saouls devant son domicile, il sort et leur demande de se déplacer plus loin. L’un des fêtards, ce jeudi soir, s’avance vers le riverain mécontent : ce dernier se fait balayer au niveau des jambes. Une fois au sol, il prend quatre ou cinq coups de pied, avant qu’on lui explose sur le crâne une bouteille d’alcool ramassée à proximité. L’agresseur part en direction du marché, laissant derrière lui le malheureux, blessé. « J’étais énervé, je disais à la victime : la route, elle est à tout le monde ! », raconte le mis en cause lors d’une audition. Bientôt 40 ans, vivant en squat, en couple, père d’un fils de 15 ans, il n’a jamais été incarcéré. Avant les faits, il « avait bu deux bouteilles de rhum, à plusieurs, dans la journée », cela « avec un petit groupe de SDF ».
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Anthony Fillet