Jamais le débat sur les protections de marché n’a été aussi vif. Et pourtant, depuis leur instauration dans les années 1980, ces dispositifs ont toujours suscité bien des commentaires.
Les protections de marché sont un système protectionniste qui se décline sous trois formes : les mesures « Stop », les quotas, et les taxes et droits de douane. Elles ont été instaurées pour soutenir l’industrie et la production calédoniennes qui, personne ne le conteste, sont créatrices d’emplois. Les protections de marché n’ont jamais fait l’unanimité, contestées essentiellement par les importateurs et les distributeurs. D’autant qu’avec le développement industriel de la Nouvelle-Calédonie, le dispositif a pris de l’ampleur et c’est aujourd’hui la fabrication locale de près de 400 produits qui bénéficie de ces protections. Ce qui, selon la Fédération des entreprises et industries de Nouvelle-Calédonie (FEINC), ne représenterait que 5 % du panier moyen.
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Nicolas Vignoles