Grâce à « notamment l’exploitation des documents vidéos et le recueil de très nombreux témoignages », l’enquête sur les violences survenues dans la nuit du 8 et 9 mars à l’intérieur puis à l’extérieur d’un établissement (le 1881) qui organisait une soirée à Nouville, a connu ces derniers jours une avancée significative. Le procureur de la République, Yves Dupas, expliquait ainsi hier après-midi, par communiqué, que ce vendredi matin, au tribunal correctionnel de Nouméa, trois mis en cause, majeurs et « sans antécédents judiciaires », seront présentés en « comparution immédiate », tandis qu’« un auteur mineur a été déféré en vue de sa comparution devant le tribunal pour enfants le 23 avril ». En attendant, ce dernier est placé en détention provisoire. Durant cette soirée qui avait dégénéré, il ressort qu’« une bande appelée ALKA, regroupant des jeunes originaires du quartier de Jacarandas à Dumbéa » était sur place, se livrant « à plusieurs scènes de violences ». Parmi les victimes (quatre ont déposé plainte) liées à l’action de ces prévenus, les blessures vont de trois jours à quarante-cinq jours d’incapacité totale de travail (ITT).
Anthony Fillet