Alors que la Nouvelle-Calédonie est considérablement affectée par une pénurie de soignants depuis l’éclatement de la crise insurrectionnelle, l’ouverture des conventionnements, au 1er janvier dernier, fait grincer des dents certains professionnels.
C’est un sujet toujours sensible. Encore plus dans le contexte de crise sanitaire que traverse actuellement la Nouvelle-Calédonie, meurtrie par les émeutes du mois de mai dernier et fragilisée par la fuite des personnels soignants hors du territoire. Pour tenter de faire face à cela, les conventionnements, qui permettent de réguler l’installation des professionnels dans les quatre communes de l’agglomération, ont été ouverts au 1er janvier 2025. Ou du moins très largement ouverts. Une décision prise après la tenue de deux commissions, comme c’est le cas chaque année en novembre et en décembre, pour répondre aux besoins actuels mais aussi pour rendre plus attractif le territoire calédonien à l’heure où de nombreux professionnels ont déjà plié bagages. Les autorités sanitaires se sont appuyées sur différentes données précises, comme le nombre de dépassements d’acte pour les infirmiers ou encore le nombre de professionnels sur liste d’attente pour les kinésithérapeutes, pour ajuster ces ouvertures.
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Claire Gaveau