À la suite de la suspension pour quatre mois du patron de la direction de la Sécurité civile et gestion des risques (DSCGR), le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a souhaité apporter des rectifications et précisions afin d’éviter, dit-il, « toute interprétation erronée des faits ». Il souligne ainsi que la mise à pied conservatoire, dont fait l’objet Frédéric Marchi-Leccia, « n’est pas une sanction disciplinaire mais une mesure provisoire avec effet immédiat en attendant l’issue de procédures administratives et pénales menées parallèlement ». Concernant l’audit interne acté par le gouvernement, l’exécutif indique que « contrairement à ce qui a été relayé dans les articles de presse, l’audit interne diligenté au sein de la direction est totalement indépendant de la mesure de suspension prise à l’encontre du contrôleur général Marchi-Leccia. Cet audit avait été initié bien avant la décision de suspension. » Enfin, le gouvernement « déplore vivement la divulgation d’informations relatives à une affaire interne à la collectivité. Cette fuite prématurée nuit non seulement à la présomption d’innocence mais également à la bonne conduite des procédures en cours. Il est essentiel de laisser les instances compétentes mener leurs investigations en toute sérénité, sans pression extérieure ni interférence médiatique. »
Nicolas Vignoles