Quatre hommes de la tribu de Saint-Laurent (Païta) ont été présentés devant le tribunal correctionnel de Nouméa, ce vendredi matin, dans le cadre d’une comparution immédiate pour répondre de faits de violences sur les gendarmes au niveau du col de la Pirogue, le 9 mars dernier. Quatre d’entre eux avaient été blessés lors de ces caillassages, alors qu’ils tentaient de rétablir la circulation qui avait été entravée par des jeunes très agités.
Comme la loi le leur permet, les prévenus, qui avaient été placés en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention depuis mercredi, ont sollicité un délai pour préparer leur défense. Les magistrats du tribunal n’ont donc pas abordé « le fond » du dossier. Seules les mesures de sûreté ont été débattues dans l’attente du prochain procès. « Les faits sont d’une extrême gravité. Ce sont des violences inouïes et inadmissibles. Sans surprise, mes réquisitions tendent à solliciter la détention provisoire, car il faut empêcher toute concertation frauduleuse. Il n’aura pas échappé au tribunal que leurs versions divergent grandement », a affirmé le procureur, Frédéric Gillard, insistant sur « l’absence de garantie de représentation devant la justice » et les craintes d’un « renouvellement de l’infraction ».
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche