« Je n’avais pas porté plainte car c’est tabou chez nous »

Un homme de 30 ans a écopé de deux ans de prison ferme devant le tribunal correctionnel de Nouméa pour avoir proféré de multiples menaces contre son ancienne compagne et son nouveau conjoint, à Poindimié.

Ils se sont croisés à une coutume et elle est aussitôt tombée sous le charme. Un an plus tard, elle est terrorisée à l’idée « de le croiser ». Au tribunal correctionnel de Nouméa, un homme de 30 ans s’avance dans le box, entouré de l’escorte policière. Un rapide coup d’œil et un léger sourire à l’égard des membres de sa famille venus nombreux dans la salle pour lui apporter du soutien avant de se tourner vers la juridiction, prêt à s’expliquer. Le trentenaire sait qu’il joue gros. « Je me suis construit en tant qu’homme en détention, de mes 18 ans jusqu’à mes 25 ans », dit-il, alors qu’il a été condamné à de multiples reprises en Métropole (délits routiers, stupéfiants, vols avec violence, menaces de mort…). Le Camp-Est, il n’a aucune envie d’y rester plus longtemps. Cet habitant de la tribu de Tiéti, à Poindimié, comparaît pour avoir violenté sa compagne et l’avoir menacée de mort après la séparation avec des dizaines de messages très inquiétants.

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Jean-Alexis Gallien-Lamarche

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