Condamnés à la vie

La France est un beau pays : ses plages, ses montagnes, ses plaines, ses villages, ses joyaux d’Outre-mer… C’est aussi un pays gentil, même si, certes, par le passé il ne s’est pas toujours comporté avec classe. C’est un pays généreux, également, qui continue de déverser des milliards (de francs, mais aussi d’euros…) à sa Nouvelle-Calédonie chérie, l’enfant terrible de la grande famille de la République française. Un pays qui se saigne, donc, payant même quand il n’a plus vraiment les moyens de le faire. Les indépendantistes ne le diront pas, car la détestation du drapeau bleu-blanc-rouge et de tout ce qui va avec est, depuis des décennies et encore plus ces derniers mois, leur fonds de commerce. Ils ne concéderont probablement jamais qu’ils ont de la chance d’appartenir à la France. Car quel magnifique pays, où l’on peut donc tuer la mère de ses deux enfants, massacrer un papy, poignarder un homme dans une soirée et ôter la vie d’un autre d’un coup de fusil, sans risquer la peine de mort, abolie sur le sol national depuis 1981 : pour ces quatre meurtres, commis en 2022 et jugés le mois prochain par la cour d’assises de Nouvelle-Calédonie, l’un encourt la réclusion criminelle à perpétuité, un autre trente ans, un autre vingt ans…

« En 2023, le nombre d’exécutions » dans le monde « a atteint son plus haut niveau en près d’une décennie », dénonçait l’an passé Amnesty International, comptant 1 153 mises à mort, « sans compter les milliers d’autres auxquelles la Chine aurait procédé » : c’est plus « 30 % par rapport à 2022 », et le total « le plus élevé (…) depuis 2015 ». Le macabre classement est dominé par « la Chine, l’Iran, l’Arabie saoudite, la Somalie et les États-Unis ». La peine de mort est interdite en Azerbaïdjan depuis 1998. En revanche, on y pratique secrètement la torture sur certains prisonniers, a-t-on appris en juillet au Conseil de l’Europe. Le régime de Bakou n’est pas du genre à prendre des gants avec les prisonniers politiques.

Anthony Fillet

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