Hier, jour de la Saint-Valentin, le ministre des Outre-mer s’est fait envoyer sur les roses par les dirigeants politiques non-indépendantistes. En cause : un langage jugé blessant. L’idylle, fragile, n’aura pas duré.
« Dans un récent article du Monde, Manuel Valls affirme que l’Accord de Nouméa est une trajectoire ‘’allant d’une souveraineté partagée à une souveraineté pleine et entière’’. Une déclaration surprenante venant d’un ancien Premier ministre, qui méconnaît l’esprit de cet accord et balaie d’un revers de main la volonté des Calédoniens », écrivent Les Loyalistes et le Rassemblement-LR dans un communiqué commun, daté du 14 février. « Les Calédoniens ont choisi massivement de rester français ».
« Les Calédoniens ont choisi massivement de rester français »
Ces groupes politiques « s’étonnent qu’un ministre d’État, garant des valeurs démocratiques de la République, puisse ainsi mettre de côté les trois votes clairs, libres et souverains du peuple calédonien ».
« L’Accord de Nouméa était limpide », est-il rappelé : « après vingt ans, la question de l’indépendance devait être soumise au vote. Trois fois, en 2018, 2020 et 2021, les Calédoniens ont choisi massivement de rester français. D’ailleurs, dans le ‘’document sur les conséquences du oui et du non’’, publié en juillet 2021, le ministère des Outre-mer précisait lui-même que ce triple refus signifiait ‘’le choix du maintien dans la France’’ et non une hypothétique ‘’souveraineté avec la France’’, comme l’avance aujourd’hui Manuel Valls », dénoncent Les Loyalites et le Rassemblement-LR.
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