Les propos tenus par Manuel Valls et Amélie de Montchalin en ouverture du forum économique samedi dernier, ont fait réagir les organisations patronales. Du coup, le gouvernement tempère et corrige.
Les passages des discours du ministre des Outre-mer et de sa collègue déléguée aux comptes publics, ont suscité, on s’en doute, quelque émoi au sein du monde économique. Pour l’un, les barrières et restrictions contribuaient « aux marges excessives et à la vie chère », et l’autre réclamait « le démantèlement des protections de marché ». Il semble que les deux ministres aient quelque peu tempéré leurs propos à la suite de l’intervention du monde économique, ainsi de la FEINC (Fédération des Entreprises et Industries de Nouvelle-Calédonie). L’organisation nous indique que son président, Xavier Benoist, a fait part de son « effarement » à la suite de ces prises de position ministérielles, à un moment où l’économie calédonienne est détruite et que l’emploi est au plus mal. Il a ainsi été rappelé aux deux membres du gouvernement que la production locale crée de l’emploi et de la valeur ajoutée en Nouvelle-Calédonie et que les protections de marché sont « l’un des rares outils permettant de préserver les entreprises de production locale ».
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Nicolas Vignoles (avec Béryl Ziegler)