Le chiffre est en augmentation. La crise insurrectionnelle a évidemment joué un rôle dans cette hausse.
En 2019, « environ 20 000 bateaux de plaisance étaient recensés en Nouvelle-Calédonie, dont près de 8 % changent de propriétaire chaque année », informaient nos confrères de NC La 1ere. Mais avec les nombreux départs du Caillou, qu’en est-il du marché ?
« Même avant les émeutes, les ventes, elles étaient un peu atones. Ce n’était déjà pas la joie la vente de bateaux neufs en 2022 ou en 2023. Après, 2024, les émeutes, effectivement ça n’aide pas à ce que les gens achètent les bateaux », explique Sébastien Fellmann, directeur de ports de plaisance à Nouméa. « Après, il y a le marché d’occasion qui tourne encore pas mal. » L’occasion, le moyen de faire des affaires, surtout post-crise. « C’était une belle opportunité à ce moment-là », poursuit-il, pour les « gens qui sont restés, qui ont peut-être toujours voulu acheter un bateau », et qui ont profité que « les prix étaient un petit peu plus attractifs qu’avant les émeutes ». Parce que les vendeurs étaient surtout « des gens qui quittaient le territoire et qui voulaient se débarrasser de leur bateau », ce qui a créé des opportunités, même si le directeur affirme qu’il n’y avait « pas l’affaire du siècle non plus ».
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Lucile Chaurand