Les deux juges d’instruction de Nouméa, qui étaient chargés de ce dossier explosif et tentaculaire depuis juin dernier, ont été dessaisis au profit d’un magistrat à Paris. La défense salue une décision qui était « espérée et attendue ».
Les milliers de pages de procédure vont quitter les armoires des cabinets des deux juges d’instruction de Nouméa. Dans un arrêt rendu le 28 janvier, que La Voix du Caillou a consulté, la chambre criminelle de la Cour de cassation a décidé que l’information judiciaire visant les principaux responsables de la CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain) et suspectés d’avoir orchestré l’insurrection meurtrière du 13 mai dernier pour s’opposer au dégel du corps électoral aux élections provinciales, ne devait plus être instruite au palais de justice de Nouvelle-Calédonie mais au tribunal judiciaire de Paris.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche