Le 44e congrès du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) s’est achevé dimanche à la tribu de Saint-Louis. Les indépendantistes ont défini leur stratégie et poser certaines conditions en vue de la reprise des discussions institutionnelles, qui devront se dérouler en Nouvelle-Calédonie. Après une « phase préparatoire » à laquelle ils vont participer, dans les prochains jours, à Paris.
Le Congrès du FLNKS a refermé la page de son 44e congrès, organisé ce week-end au lieu-dit des quatre cocotiers à Saint-Louis. Dimanche après-midi, quelques heures après la fin des discussions qui se sont déroulées sans les médias, le Front a levé le voile sur les principales orientations décidées. Les premiers discours, notamment celui de Roch Wamytan, l’ancien président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, avaient donné le ton sur la détermination de cette frange radicale des indépendantistes : « A un moment donné, il faut fermer cette parenthèse de la colonisation. Combien de temps cela va-t-il encore durer ? Un an, cinq ans, dix ans, cent soixante-dix ans ? Il faut finir cette année (…) Quelle que soit la façon de fermer cette porte, il faut la fermer. La trajectoire est là, et elle est là depuis un moment », avait-il lancé lors du geste coutumier, assurant qu’il y aurait « encore des morts ».
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Claire Gaveau