Ce Vendéen de 47 ans, installé depuis longtemps en Calédonie, encourt vingt ans de prison pour avoir fait venir de la cocaïne et de la MDMA. Il a été présenté en comparution immédiate vendredi, devant le tribunal correctionnel de Nouméa. Celui-ci a prononcé un renvoi, le temps d’étudier le dossier.
C’est un « dossier immense » par sa taille, quoique petit par le nombre de mis en cause : un seul. Pour que soit assurée une défense solide, ce renvoi au 4 mars n’est pas une mauvaise chose, observe Me Christelle Affoué. L’avocate souligne néanmoins que son client a exprimé sa « volonté de comparaître », sa « volonté d’être jugé aujourd’hui » : « il était prêt à répondre de ses actes ». C’est pourquoi, pour les cinq prochaines semaines et demie, elle plaide pour un « contrôle judiciaire extrêmement strict », proposant au tribunal qu’il pointe autant que besoin à la gendarmerie et que lui soit confisqué son passeport : ainsi, il ne pourrait « pas s’enfuir », puisqu’« on est sur une île ». Recommencer à importer des drogues dures ? « Il ne le fera pas », assure l’avocate. « Il ne le peut pas » d’un point de vue financier, « et il ne le veut pas ». De plus, « il n’est plus consommateur de cannabis », comme le montre une récente analyse toxicologique. Quant à sa dernière prise de cocaïne, elle remonterait à fin 2024, en Métropole.
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