Après bien des tergiversations, le 18e gouvernement s’est entendu sur une répartition des portefeuilles entre ses onze membres.
Le feuilleton qui aura duré quatorze jours vient de prendre fin. Après plusieurs tentatives avortées, les onze membres du gouvernement sont parvenus à se mettre d’accord hier matin sur une répartition des portefeuilles entre eux. Ces attributions étaient attendues pour rendre l’exécutif totalement opérationnel, bien que ce dernier soit de plein exercice depuis le 16 janvier.
Qu’est-ce qui a permis de débloquer la situation ?
Jérémie Katidjo-Monnier, le représentant de Calédonie ensemble, a eu gain de cause quant aux secteurs qu’il réclamait. Le 19 janvier, en pleine tractation, il avait déploré que le secteur de l’environnement et du développement durable, dont il assumait la responsabilité dans le 17e gouvernement, ait été « dépecé » entre trois membres du gouvernement. Finalement, les trois portefeuilles lui sont revenus. Jérémie Katidjo-Monnier a donc accepté de voter en faveur du dispatch, aux côtés des membres du Rassemblement, des Loyalistes et de l’Éveil océanien, ce qui a permis de rassembler les six voix nécessaires pour constituer une majorité et faire en sorte que la composition soit adoptée. Christopher Gygès, porte-parole du 18e gouvernement, salue d’ailleurs la décision de l’Éveil océanien et de Calédonie ensemble « d’avoir voté pour Alcide Ponga à la présidence, puis d’avoir débloqué les secteurs ». Et de préciser : « On voulait aller vite sur la répartition des secteurs, surtout pour se mettre au travail, parce qu’on a des dossiers qui arrivent assez rapidement ».
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Béryl Ziegler