Ce sont les grandes vacances. Et pourtant, la semaine s’annonce chargée sur le plan politique et institutionnel. Les décisions prises impacteront les finances locales, le fonctionnement du gouvernement collégial, mais aussi l’avenir institutionnel. On fait le point sur ce qui va se jouer dans les jours à venir.
La vice-présidence et les portefeuilles
Le 18e gouvernement est toujours en cours de formation. Certes, il est doté d’un président, mais il lui manque encore un vice-président et les secteurs ne sont pas encore attribués.
Sur le premier point, la vice-présidence, ça bloque toujours. Aucune majorité ne parvient à se dégager. Élu la semaine dernière à la tête du 18e gouvernement, Alcide Ponga avait réaffirmé son souhait de voir respectée une « tradition » qui veut que le président et le vice-président du gouvernement soient d’obédiences différentes. La pratique voudrait donc que le vice-président soit indépendantiste. Mais aucune majorité sur un candidat UC ou UNI ne semble vouloir se dégager, tout du moins cette semaine. Symboliquement, c’est de mauvais augure pour ce qui est de dessiner la majorité attendue pour stabiliser l’exécutif. Toutefois, l’absence d’une vice-présidence n’est en rien préjudiciable au fonctionnement du gouvernement, qui est d’ailleurs désormais de plein exercice.
En revanche, sur le deuxième point, à savoir la répartition des portefeuilles, les choses pourraient se décanter vendredi. Ces attributions permettront aux membres du gouvernement de se mettre au travail sur chacun de leurs secteurs et de lancer les réformes nécessaires à la reconstruction.
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Béryl Ziegler