Qui trop embrasse, mal étreint

C’est sûr que le spectacle offert hier au Congrès ne va pas rabibocher les Calédoniens avec la chose politique et ceux qui l’animent. A peine élu, le gouvernement a vu sa composition modifiée par la démission de Philippe Dunoyer, expliquant son départ précipité par le fait qu’il n’avait pas obtenu ce qu’il souhaitait lors des négociations entre groupes. Embrouillamini, pagaille, désordre ? Tout à la fois sans doute, mais une image écornée du politique qui passe en une heure, une heure seulement comme chantait Brel, du « Salut public » à une tentative de survie politique. Les stratégies politiques sont ainsi contrariées parfois, parce qu’en dépit des planifications, il arrive que les rouages se grippent et que plus rien ne fonctionne, et les mêmes stratégies qui avaient un temps fonctionné, d’un seul coup déraillent. Plus encore aujourd’hui qu’hier, Louis Mapou doit se demander pourquoi on a fait tomber son gouvernement, et en ressentir quelques aigreurs. Mais la politique est nourrie par les ambitions, les coups de Trafalgar, et les combinazione, au détriment de l’intérêt général dont la Calédonie a bien besoin maintenant. Mais, comme le confiait le général de Gaulle à Alain Peyrefitte pour dénoncer le régime des partis : « Chacun va donc maintenant faire chauffer sa petite soupe, sur son petit feu, dans sa petite marmite, et dans son petit coin, en s’imaginant vivre des jours tranquilles ».

Nicolas Vignoles

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