Le BNC Tennis Open a été remporté, samedi, par le Japonais Shintaro Mochizuki. Si c’est une surprise, c’est loin d’être une exception alors que de nombreux joueurs ont souvent déjoué les pronostics sur les courts nouméens.
Il fallait avoir le nez creux pour prédire cette finale. Samedi, sur le court Wanaro N’Godrela, le Japonais Shintaro Mochizuki est entré le premier, suivi quelques secondes plus tard par l’Australien Moerani Bouzige. Les deux hommes pointaient respectivement au 235e et au 517e rangs mondiaux. Alors oui, difficile au départ, d’imaginer ces deux joueurs s’affronter pour conquérir la 20e édition du Challenger de Nouméa, rebaptisé BNC Tennis Open cette année. Pourtant, toute la semaine, sous la chaleur nouméenne, ils ont évité les pièges, et parfois déjoué les pronostics, pour se hisser en finale.
Lundi dernier, qui marquait le début du premier tour, on attendait surtout de voir l’expérimenté tricolore Adrian Mannarino (36 ans, 66e ), la tête de série numéro 1 qui pointait encore au 17e rang mondial il y a un an. Mais, au tennis comme dans tous les sports, rien n’est écrit. Et le triple vainqueur du Challenger, un record, a été éliminé dès son entrée en lice par le Japonais Yusuke Takahashi (27 ans, 530e ). Et ce de manière expéditive, en deux sets (6-3, 6-0). « C’est le premier tournoi de la saison et, quand on discute avec les joueurs après, ils disent que c’est toujours difficile de se mettre en route, explique Olivier Le Dain, directeur du tournoi. J’en ai discuté avec Adrien Mannarino après sa défaite, le premier match de l’année il est toujours très compliqué, quel que soit l’adversaire. Et on l’a vu, malgré l’écart au classement, il ne s’en est pas sorti. »
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Claire Gaveau