Pour les raisons que l’on sait (couvre-feu, interdiction de l’alcool), il y a eu moins d’accident mortel de la circulation en 2024 que les autres années. En revanche, c’est l’année record des incendies. Entreprises, habitations, infrastructures publiques, établissements scolaires, presbytères et églises, rien n’a trouvé grâce auprès des incendiaires, organisés et équipés. A cela s’ajoute le fait que sur le dernier trimestre de l’année dernière, et 2025 semble en prendre le pas, on a commencé à incendier la nature de manière volontaire façon émeute. L’excuse de « l’écobuage mal maitrisé » ne tient plus, c’est délibérément et avec des objectifs politiques précis, que l’on met le feu aux champs, aux brousses et aux forêts en « espérant », comme c’est souvent le cas, que ces feux s’élargissent jusqu’à menacer lotissements, stations, habitations et entreprises. Les ressources et l’imagination criminelles semblent sans limite. Mais cela procède de la même volonté de destruction et de rage, que celle qui nous a éclaté au visage le 13 mai dernier. Et en attendant, nos sapeurs-pompiers sont en 1 ère ligne, souvent dans des situations délicates et périlleuses. Au même titre que les policiers et les gendarmes qui sont sur le front depuis le 13 mai, nos soldats du feu méritent tout notre respect.
*Chanson du groupe « Niagara » sortie en 1990
Nicolas Vignoles