Le Français (35 ans, 415e), présent au Ouen-Toro pour la troisième année consécutive, a été éliminé au deuxième tour du BNC Tennis Open, mercredi. Une défaite en trois sets (6-4, 7-5, 6-2) face à l’Autrichien Jurij Rodionov (25 ans, 175e).
Benoît Paire commence à bien connaître les courts du Ouen-Toro. Cette année, le Français, originaire d’Avignon, a posé ses raquettes à Nouméa pour la cinquième fois de sa carrière. La première commence à dater puisqu’il avait, à l’époque, bénéficier d’une wild-card de la Fédération française de tennis, qui distribuait régulièrement ce précieux sésame à la génération montante. Il était alors âgé de 19 ans. Il avait franchi un tour avant de céder au second face à l’Américain Brendan Evans. Il avait, surtout, l’avenir devant lui. Le joueur, au style charismatique et au franc-parler caractéristique, a ensuite gravi les échelons au point de truster le top 50 mondial de manière quasi continue entre 2013 et 2021. Avec, comme meilleur classement, une 18e place mondiale en janvier 2016 ou encore une 22e place mondiale en mars 2020.
Un temps aujourd’hui lointain pour l’enfant terrible du tennis français, autant connu pour ses coups remarquables que pour ses coups de gueule légendaires, qui a fait son retour sur le Caillou fin 2022. Depuis, il est toujours là faisant office de véritable tête d’affiche du tournoi. Attirant la foule et les supporters, qui ne cessent de le soutenir. Car, au-delà de son image sur le court, Benoît Paire est un homme simple, qui n’hésite pas à déambuler dans les allées du Ouen-Toro et à s’asseoir en tribunes pour regarder un match au milieu de tous.
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Claire Gaveau