Au souvenir de 2024, il n’était ni simple ni évident mardi dernier à minuit, de se souhaiter une bonne année. Certains ont trouvé la formule : « meilleure année » ! Comme ça, on est à la fois plus honnête et plus prudent. La Saint-Sylvestre s’est déroulée le mieux possible, l’effet sans doute du couvre-feu et de la mobilisation des forces de l’ordre, mais aussi peut-être du souvenir du 13 mai. Et nous voilà donc en 2025, avec aussi peu de certitudes que l’année dernière et avec un horizon tout aussi flou. Il y a la reconstruction toujours à mener, les finances toujours à trouver, l’aide de l’État toujours à solliciter, nos graves problèmes toujours à régler. Et puis il y a la politique et son lot d’incertitudes, avec un gouvernement qu’il faudra former mardi et dont on ne sait encore la forme qu’il aura, avec la CCAT qui fera son AG le 10 janvier, le FLNKS qui nous promet un congrès, et une fois que tout ça aura été fait on pourra peut-être envisager d’engager les discussions. Alors il faut espérer en effet que 2025, tirant les conséquences de 2024, apportera le meilleur à la Nouvelle-Calédonie et aux Calédoniens, et que, le pire que nous avons connu l’an dernier se change effectivement en meilleur pour cette année.
Nicolas Vignoles