Issu des qualifications, Liam Branger (23 ans, 1406e mondial), dont la famille est installée depuis quelques années en Calédonie, a fait parler sa puissance sur les courts du BNC Tennis Open. Mais son aventure s’est malheureusement arrêtée au premier tour, face au Japonais Taisei Ichikawa (6-4, 2-6, 6-2).
Il n’est pas le plus connu des Français mais il s’est déjà fait une place de choix dans le cœur des amateurs de la balle jaune calédonienne. Liam Branger est arrivé à Nouméa sur la pointe des pieds. D’abord pour passer du temps en famille alors que ses parents sont installés durablement sur le Caillou depuis trois ans. La Calédonie, lui, il y était passé «en vacances» il y a quelques années. Mais, cette fois, il a couplé les plaisirs familiaux au tennis alors qu’il participe, pour la première fois, au BNC Tennis Open. Une première, aussi, dans un Challenger. « Franchement, c’est une super opportunité. Merci aux organisateurs de m’avoir donné une wild-card qui m’a permis de faire les qualifications », a-t-il lancé.
Car, son classement, 1406e au début du tournoi, ne lui permettait pas d’espérer autre chose. Pas grave, comme il en à l’habitude, il travaille et ne rechigne devant rien. Il impressionne même lors de ces deux tours de qualifications, face à l’Australien Adam Taylor, non-classé (6-0, 6-2), puis face à l’Australien Matthew Hulme, 816e joueur mondial (6-3, 6-4), afin de s’ouvrir les portes du tableau principal. Avec l’envie de bien faire et, aussi, de rêver un peu. « Si j’ai un tour favorable, ce sera un bon match et si je joue contre une grosse tête de série, ce sera super intéressant de jouer contre des joueurs comme ça. Franchement, jouer contre un joueur du top 150, ce serait incroyable comme tirage », avait-il réagi après sa qualification.
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Claire Gaveau