27 – 9 = 18 et 54 – XX = 28, on apprend à compter en ce moment en Nouvelle-Calédonie, et plutôt à soustraire. On apprend surtout à se passer à la fois de 9 milliards et des élus indépendantistes. On eut espéré bien sûr que l’État ne tienne pas ce que d’aucuns prendront pour des comptes d’apothicaire, et efface l’ardoise. Las ! Parce qu’il manque encore la TGC, au panel de conditions posées pour une aide remboursable, la note a baissé. A moins que nos élus, tout du moins ceux qui y sont opposés comme ceux qui boudent l’héMicycle, trouvent en eux les ressources nécessaires pour voter ce fameux texte et que tout rentre dans l’ordre. Et si dans la foulée, dans un sursaut, le gouvernement d’intérêt général que l’on nous an nonce pouvait prendre forme, 2025 s’élancerait peut-être sous de meilleurs auspices. En attendant, cette année 2024 politique s’achève non pas en jus de boudin, mais dans une étrange atmosphère, avec des plans et des stratégies dont l’opinion ne comprend ni le sens ni la destination. Il va bien falloir tout de même que les choses s’éclairent, ne serait-ce que pour apporter une denrée fondamentale qui manque aux Calédoniens depuis le 13 mai : l’espoir.
Nicolas Vignoles