Mens sana in corporatisme sano

Plagions Juvénal, « un esprit sain dans un corporatisme sain », sauf qu’en temps de crise, et dieu sait que nous y sommes plongés, le corporatisme ou l’intérêt catégoriel montre toutes ses limites. L’affaire du jour de carence adopté au Congrès et qui suscite l’ire des syndicats de la fonction publique, a montré l’existence de plus en plus séparée de deux Calédonie que l’on travaille pour le privé ou que l’on soit dans le public. Concernant l’effort nécessairement collectif auquel il faut consentir pour nous extirper de la crise, il y en a toujours qui estiment d’abord que le collectif ne doit les concerner qu’en 2e rideau, parce qu’ils auraient déjà beaucoup donné. Au vu de la situation dans laquelle nous sommes pour un moment encore, il est pourtant inenvisageable que tel ou tel secteur ne soit pas mis à contribution, sauf à vouloir faire régner l’injustice. Au-delà de cela, public ou privé, le silence syndical concernant le 13 mai et ses conséquences, ne cesse d’interroger. Personne n’aurait donc rien à dire ni à commenter ? La volonté des syndicats, maintes fois réitérés, de ne pas « interférer » dans la chose politique et de s’en tenir loin, n’a en la circonstance plus de justification. Les syndicats, quelles que soient leurs options et leurs obédiences, ne peuvent regarder les ruines tomber, sans prendre position ni manifester de soutien. Et pourtant…

Nicolas Vignoles

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