Chaque année, des centaines de pétrels et puffins s’échouent dans les rues de Nouméa, victimes de l’éblouissement causé par l’éclairage artificiel. La SCO et l’OEIL soulignent l’urgence de mettre en place des mesures.
Ces échouages d’oiseaux marins, qui concernent principalement les pétrels, impactent fortement la biodiversité, car la Nouvelle-Calédonie abrite « 25 à 40% de la population mondiale des pétrels endémiques à l’île », soulignait David Ugolini, président de la Société calédonienne d’ornithologie (SCO) lors de précédentes alertes, et se produisent sur plusieurs îles océaniques dans le monde.
Pour mieux analyser ce phénomène et tenter de comprendre quelles en en étaient les causes, une équipe constituée d’un chercheur de l’unité « entropi » de l’IRD Philippe Borsa, et de deux membres de la SCO, Jennifer Mareschal et Vivien Chartendrault, sont allés rechercher les données acquises lors de précédentes campagnes « SOS pétrels ». L’objectif de l’étude était d’identifier les espèces de pétrels concernées, de décrire le phénomène à l’échelle de la Nouvelle-Calédonie, et plus précisément de la ville de Nouméa, et d’analyser les facteurs en jeu.
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Lucile Chaurand