Nous sommes donc entrés dans la période des grandes vacances scolaires. Jusqu’en février. Et on peut penser qu’ils vont être encore une fois nombreux à aller voir ailleurs, quelques jours ou plus longtemps, ne serait-ce que pour se dégager l’esprit après tout ce que nous subissons depuis le 13 mai. Mais on se demande aussi, si ceux qui rentreront seront aussi nombreux que ceux qui partent, combien effet vont « profiter » de ce que l’année scolaire est terminée pour partir s’installer ailleurs ? N’allons pas surtout croire que la vague de départ est tarie. Déjà plus de 1000 enfants ne se sont pas réinscrits dans les écoles et les établissements d’enseignement supérieur pour l’an prochain, mais on devrait constater à la rentrée de 2025 qu’ils sont plus nombreux encore. A tel point que l’on parle déjà de fermeture de classes dans certains établissements ou que d’autres, notamment dans le privé, lancent des campagnes de « recrutement » d’élèves. Et on doit tout ça à l’UC-CCAT qui, par son action violente du 13 mai et suite, a conduit à une vague sans précédent de départs de la Nouvelle-Calédonie. Ça, et le fait que politiquement et économiquement, on n’a aucune idée de ce que nous réservera 2025, sinon que l’on sent que rien ne sera facile, rien qui ne donne à beaucoup l’envie de rester.