Huit militants de la CCAT, dont le leader Christian Tein, avaient engagé une action contre le ministère de l’Intérieur devant le tribunal administratif pour faire annuler l’arrêté d’assignation à résidence pris en mai dernier au moment de l’état d’urgence.
Christian Tein a participé « à l’organisation d’actions violentes » par-delà « certaines déclarations apaisantes ». Telles sont les conclusions du tribunal administratif de Nouvelle-Calédonie qui avait été saisi par le leader de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) et président (contesté) du FLNKS, réclamant l’annulation de l’arrêté d’assignation à résidence auquel il avait été soumis entre le 16 et le 28 mai dernier. Dans un jugement rendu le 12 décembre que La Voix du Caillou s’est procuré, les magistrats ont mentionné « l’activisme » de Christian Tein et son « rôle dans la montée des tensions et des violences ». « M. Christian Tein, commissaire général de l’Union calédonienne (UC), est l’initiateur et le responsable de la CCAT, laquelle tient un rôle moteur dans les émeutes survenues sur le territoire en attisant la colère des jeunes kanak et en coordonnant les actions visant les représentations étatiques », peut-on lire dans ce jugement.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche