Dans un communiqué, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie fait le point après la chute du gouvernement Barnier.
Une censure, un gouvernement démissionnaire et des conséquences pour la Nouvelle-Calédonie. Le petit espoir encore existant est l’aide de 27 milliards de francs d’avance remboursable, au profit des collectivités, des dispositifs chômage, du Ruamm, des hôpitaux et d’Enercal. 27 milliards qui, on l’a déjà précisé, ne sera débloquée par l’État que si le Congrès adopte la délibération modificative n°6 du budget de la Nouvelle-Calédonie (DM6) lors de sa séance du 11 décembre prochain. « Le gouvernement appelle tous les acteurs à faire preuve de responsabilité et de solidarité pour permettre l’adoption de ces mesures cruciales », peut-on lire dans le communiqué,
« Eviter tout risque d’effondrement économique »
Car, la chute du gouvernement de Michel Barnier et l’absence d’un budget pour l’an prochain est, signale le gouvernement calédonien, « un obstacle supplémentaire ». En effet, il n’est plus question, dans l’immédiat, du prêt garanti à hauteur de 120 milliards francs destiné à couvrir les besoins de financement de l’année 2025. Dans ces conditions, « le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie se prépare déjà à cette éventualité en collaborant étroitement avec la mission « Moulin » (Emmanuel Moulin, le délégué interministériel) afin de minimiser les répercussions sur les Calédoniens. Divers scénarios sont actuellement à l’étude, incluant des solutions avec ou sans soutien du budget de l’État. L’objectif reste clair : garantir l’arrivée des fonds nécessaires et éviter tout risque d’effondrement économique », poursuivent les responsables politiques du Caillou, tout en insistant sur leur « engagement indéfectible pour la population ». Avant de conclure : « Depuis le début de cette crise, les membres du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie œuvrent sans relâche pour trouver des solutions pérennes et défendre les intérêts de la population. Ce travail se poursuit avec détermination et responsabilité face aux défis à venir. »
Nicolas Vignoles