Dans la nuit de mardi à mercredi, William Boarat, grand chef de Koumac, a été frappé à mort par un homme de la tribu de Ouaco.
Le Procureur de la république, Yves Dupas, a annoncé par voie de communiqué « l’ouverture d’une enquête en flagrance diligentée par la section de recherches de Nouméa et la brigade de recherche de Koné des chefs d’homicide volontaire sur la personne du grand chef William Boarat du district de Koumac et de violences volontaires par concubin ». C’est parce qu’il s’interposait pour mettre fin à des violences conjugales, que le grand chef a été victime d’un coup mortel porté à la tête, par l’auteur des violences, un homme âgé de 24 ans. Ce dernier portait des coups à sa concubine, dans un contexte d’alcoolisation, la jeune femme, précise le Procureur était « la petite-fille de cœur » du Grand chef. William Boarat âgé de 66 ans s’est interposé pour faire cesser les violences sur la victime, « en réaction, précise le communiqué, le concubin violent s’empare d’un poteau en bois et frappe le grand-chef au niveau de la tête. A l’arrivée des secours, vers 1 heure, William Boarat est découvert inconscient. Son décès sera constaté à 04 h 40 par le médecin du dispensaire ». Sur le plan de la procédure, le Procureur précise que « l’auteur présumé de l’homicide volontaire et des violences par concubin est interpellé à 02h45, et immédiatement placé en garde à vue. Une autopsie a été ordonnée par le parquet et des techniciens d’identification criminelle procèdent actuellement aux actes de police technique et scientifique. Les investigations sont en cours, avec l’audition des témoins et du mis en cause ».