C’est dans un post sur son profil Facebook, que la présidente de la province Sud explique que le désormais président du FLNKS l’attaque en justice pour des propos tenus le 3 septembre dernier sur l’antenne de RTL.
Ce jour-là, alors qu’elle était invitée de la matinale de Thomas Sotto et Amandine Bégot, Sonia Backes avait déclaré en direct lors d’une interview : « Le FNLKS, qui est le Front de libération, donc le Front indépendantiste, en fait, s’est divisé en deux. Il y a normalement quatre partis, il y en a deux qui sont sortis et deux qui ont élu, en fait, le chef des terroristes comme président ». C’est le terme de terroriste qui semble avoir poussé Christian Tein à porter plainte depuis sa cellule de Mulhouse contre la présidente de la province Sud. En effet l’avocat du président du FLNKS, Me François Roux écrit : « Au travers de ce passage diffamatoire, madame Sonia Backes impute à monsieur Tein d’être à la tête, d’un groupe terroriste, qui serait le FLNKS et d’être donc lui-même un terroriste ».
Rendez-vous en janvier à Paris
Dans son post Facebook, Sonia Backes indique que le leader de la CCAT « tente aujourd’hui d’instrumentaliser la justice (qu’il qualifie de coloniale quand ça l’arrange) pour tenter de se victimiser et faire oublier les violences commises depuis le 13 mai ». Et Sonia Backes de rappeler que Christian Tein est en détention provisoire pour complicité de tentative de meurtre, vol en bande organisée avec arme, participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime, participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences et complicité de crime contre les forces de l’ordre. L’audience devrait avoir lieu le 21 janvier 2025 devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal judicaire de Paris. « Je me défendrai, et avec moi, je défendrai l’intérêt de l’ensemble des Calédoniens qui subissent les conséquences de ces violences depuis plus de six mois », écrit Sonia Backes.
Lionel Sabot