« Cher Papa Noël, voici bien longtemps que je ne t’avais pas écrit une lettre. Je me disais que tu avais déjà suffisamment de travail avec tous les enfants du monde entier. Mais, à l’aube de ces nouvelles fêtes de fin d’année, j’ai, moi aussi, envie de t’adresser ces quelques lignes. Sache, tout d’abord, que j’ai été très sage. Alors oui, il y a bien eu une ou deux soirées un peu trop festives, quelques retards ou encore quelques messages où j’ai tardé à répondre… Mais, promis, je n’ai rien fait de mal. J’ai travaillé dur, je me suis accroché, je n’ai pas baissé les bras. Surtout, je n’ai pas brûlé, je n’ai pas jeté de caillou, je n’ai pas volé, je n’ai pas pillé… Alors maintenant, père Noël, je veux juste retrouver un peu de calme, de sérénité et d’espoir. Je veux que les gens autour de moi se relèvent, se reconstruisent, repartent de l’avant. Tout cela avec le sourire. Je veux que la Nouvelle-Calédonie retrouve de sa superbe. Celle qui faisait rêver toute ma famille et mes amis qui n’ont jamais eu la chance de mettre un pied sur ce si beau caillou. J’espère que tu arriveras à faire cela pour moi père Noël. Car, je t’assure, cela profitera également à des milliers de personnes autour de moi. Je t’embrasse. » Bon, on vous l’accorde, on ne croit plus vraiment au père Noël, mais on aimerait parfois que ce soit aussi simple. Ou au moins retrouver cette jolie insouciance de notre plus tendre enfance.
Claire Gaveau