Charlotte Priouret, qui a lancé la section natation synchronisée au sein du club dumbéen, a quitté le Caillou en début de semaine. Après vingt ans passés en Calédonie, elle va écrire un nouveau chapitre en Australie.
Un ultime gala, des ultimes embrassades et une haie d’honneur bien méritée. Charlotte Priouret, après vingt ans passés sur le Caillou, a plongé tête la première dans une nouvelle aventure. À ses côtés : son compagnon, Anthony Guillamin, l’entraîneur phare du club dumbéen. S’il aurait été aisé de parler de lui, des nageurs qu’il a formé et fait progresser toutes ses dernières années, Charlotte Priouret a également marqué de son empreinte plusieurs générations. Sa voix grave, si particulière, résonnera encore longtemps aux bords des bassins. Son histoire avec la Calédonie démarre pourtant dans la douleur. Elle est arrivée ici « à contre-cœur ». C’était il y a vingt ans, en 2004. « Je suis arrivée avec mes parents, mon père était gendarme, il avait été muté. Et quand mon père a fini ses quatre ans, j’étais en fac de bio à Nouville et je voulais la terminer. Je devais les rejoindre plus tard, et le fait est que je ne les ai jamais rejoints, sourit-elle. J’ai ensuite bifurqué en Staps. J’ai galéré une petite année et je suis finalement rentrée directement au sein du club de Dumbéa. »
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Claire Gaveau