A la suite de la neutralisation de Rock Victorin Wamytan par les forces de l’ordre à Saint-Louis, un groupe (nouveau ou de plus), le « Collectif trajectoire unitaire pour Kanaky », accuse l’État « d’acte de guerre ».
« Ce mercredi 10 juillet 2024, dit ce communiqué, l’État français a commis un acte de guerre sur les terres coutumières de la tribu de Saint-Louis, qui est la conséquence d’un discours, d’une démarche va t’en guerre de la part du représentant du Haut commissaire Louis Le Franc, qui n’a eu de cesse de faire des déclarations intempestives et provocantes ». S’en suit une longue liste de griefs contre l’Etat (qualifié de sourd, méprisant, arrogant et colonial), le gouvernement, Gérald Darmanin, le président de la République. Des griefs qui, selon ce collectif, motivent les actions de la CCAT : « C’est pourquoi la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) s’est mobilisée à travers des manifestations pacifiques (sic) afin de sensibiliser les citoyens, l’opinion nationale, internationale ainsi que les sénateurs et les députés français de ne pas commettre l’irréparable ».
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