Si l’on en croit en effet la teneur du dernier communiqué de la « CCAT Nationale » en date du 7 juillet, il n’y a aucune raison pour que les exactions et les violences s’arrêtent.
« Aujourd’hui, dit ainsi le texte, le retour des prisonniers et leur libération sont les seuls sésames pour une situation apaisée ». Cela a le mérite d’être clair. Ce communiqué rappelle la situation judiciaire des « prisonniers politiques », dont Christian Tein, et annonce que « les avocats préparent le pourvoi en cassation. On ne lâche rien ! ». En effet précise-t-on, « malgré leur incarcération, la lutte continue et la flamme reste allumée. Leur libération sera la clé de toutes discussions à venir ». Il n’est évidemment nullement question des violences, des agressions et des destructions, la « CCAT Nationale » rappelle les consignes concernant les barrages, soulignant que « cependant il apparaît nécessaire de rappeler que la consigne est de desserrer l’étau pour laisser passer les ravitaillements et les véhicules prioritaires. Avec ses habituelles manœuvres de division, l’État français continue de faire croire que les ravitaillements ne sont plus possibles à cause des barrages. Et sous couvert de sécurité menace de mettre la population du pays sous cloche. » Et par ailleurs, le communiqué assure sans sourciller, et fidèle à sa stratégie de se présenter comme victime, « que le couvre-feu est une décision de l’État pour maintenir la pression sur les jeunes dans les quartiers ».
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Nicolas Vignoles