Dans un communiqué interne de son président, Neil Meadows, KNS fait un point sur une situation qui n’envisage pas de bonnes perspectives.
Neil Meadows rappelle tout d’abord que l’usine du Nord et ses salariés sont à mi-chemin de la phase de transition, c’est-à-dire une mise en sommeil « chaude » de six mois, dont l’échéance est fixée au 31 août prochain. On sait que depuis plusieurs semaines, des négociations étaient en cours avec Glencore et l’État pour obtenir une prolongation de ce délai afin, explique Neil Meadows, « de maximiser nos chances de redémarrer nos activités ». Mais ce dernier précise : « je peux maintenant confirmer que la période n’a pas pu être prolongée jusqu’à présent pour le statut de veille chaude ». C’est donc ce qui oblige KNS à « anticiper toutes les éventualités », et à « nous préparer à tous les scénarios possibles ».
Un plan de licenciement collectif
Tous les scénarios, cela signifie, souligne le président de KNS que « tout en continuant à déployer un maximum d’efforts pour trouver un nouvel investisseur, nous devons également nous préparer à l’éventualité de mettre en œuvre un plan de licenciement collectif pour motif économique ». Il précise que « cette mesure sera prise uniquement si l’absence d’apport en financement se confirme. C’est-à-dire, si nous ne parvenons pas à trouver un nouvel investisseur dans les délais. »
Ce projet de Licenciement Collectif pour Motif Économique va être lancé dans les jours à venir. « Le processus », conclut Neil Meadows, « s’étalera sur environ dix à douze semaines, durant lesquelles aucun licenciement dans le cadre de cette procédure ne sera effectif avant la fin de la procédure. La procédure débutera par des discussions avec nos partenaires sociaux et se déroulera sous la supervision des autorités compétentes. »
Nicolas Vignoles