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Les derniers jours de la SLN ?

Désormais, la SLN vit sous la menace de se voir interdire l’exploitation de ses sites miniers de la province Nord, pour une durée indéterminée. Si tel devait être le cas, on ne voit pas comment l’entreprise pourrait poursuivre son activité.

C’est un embrouillamini politico-économico-financier quasiment ubuesque, mais dont les conséquences à assez court terme pourraient se révéler catastrophiques pour les salariés de la SLN et les sous-traitants. C’est, dans le même temps, un sujet délicat et complexe. Reste à savoir pourquoi ce bras de fer entre l’entreprise et la province Nord a éclaté. Reste à savoir, également, qui a intérêt dans cette affaire à ce que plus rien ne fonctionne. Dans un post très détaillé sur le sujet, Sonia Backes a livré une analyse non dénuée de pertinence. « Paul Néaoutyine, dit-elle, rêve depuis vingt ans de voir la SLN fermer pour que l’usine du Nord récupère ses titres miniers. La PDG d’Eramet, Christel Bories, rêve de quitter la Nouvelle-Calédonie, ne supportant plus le chantage permanent fait par la province Nord pour exploiter. Cette affaire de garantie était l’occasion rêvée pour Paul Néaoutyine de faire cesser l’activité de la SLN, et pour Christel Bories de démontrer à ses actionnaires que ce serait fou de continuer à exploiter le nickel calédonien ». Et apparemment, pour l’un comme pour l’autre de ces deux protagonistes, l’emploi des hommes et des femmes de la SLN, est une variable d’ajustement dont on peut faire l’économie.

Un silence redoutable

Et tout ça dans un contexte de contestation du pacte nickel pour des raisons qui sont tout sauf économiques. L’acharnement manifesté par certains contre le pacte, la SLN et Eramet en est même désarçonnant.

Dans cette affaire de tentative de sauvetage de la filière nickel, et plus urgemment celle de KNS et de la SLN, c’est l’atonie des travailleurs du nickel, comme de leurs syndicats, qui interroge et qui surprend. Les syndicats sont d’un silence redoutable, sauf la CSTNC qui appelle ses adhérents à ne pas suivre les consignes de l’entreprise nouméenne sur les sites miniers du Nord et de respecter l’injonction de la province Nord. A croire que tout le monde semble encore persuadé que des solutions seront trouvées, même au dernier quart d’heure, et que la catastrophe n’aura pas lieu. Qu’il s’agisse d’un repreneur pour KNS ou de la signature du pacte nickel. En attendant, KNS est en sommeil et les sites miniers SLN sont à l’arrêt.

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