Le GDPL Vaï Koohné n’a pas caché son émotion au lendemain de l’incendie qui a ravagé des engins de la SKB.
« Il ne reste plus que des cendres… » C’est en ces termes que Roger Wabéalo, mandataire du GDPL Vaï Koohné, a commenté la nouvelle. « La direction et la gérance doivent prendre leurs responsabilités et voir pour la suite. Je vais dire quoi ? Ce qui est fait est fait. Et l’enquête doit être menée. » Il n’a été informé de l’incendie et de ses ravages que samedi en fin de journée. Si l’homme ne commente pas officiellement les faits en attendant les résultats de l’enquête, il ne cache ni sa déception, ni sa consternation devant un tel spectacle. L’enquête devra déterminer les causes exactes de cet incendie, mais déjà la piste de l’incendie criminel est dans tous les esprits et dans toutes les conversations dans les zones de regroupement de Koné. Quatre engins incendiés, ça n’est en soi déjà pas chose commune, mais vu le contexte actuel l’événement gagne en dimension, même s’il faut bien évidemment rester prudent.
Le GDPL (groupement de droit particulier local) Vaï Koohné est détenteur du foncier sur lequel la société Koné Béton exerce son l’activité, la SKB, qui est propriétaire de l’ensemble des engins. Selon certains témoignages, l’incendie qui s’est déclaré dans la nuit de vendredi à samedi aurait pris au petit matin. Mais il est difficile à ce stade d’avoir plus d’informations. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur cet incendie qui a donc détruit plusieurs camions-toupies.
Jack Kagny