Au terme de l’Assemblée générale élective, organisée jeudi soir à la Maison du Sport, Kevin Lee Kui Thin a été réélu président de la Ligue calédonienne d’haltérophilie.
Si les débats sont parfois longs et intenses, la Ligue calédonienne d’haltérophilie, de son côté, a vécu une assemblée générale relativement calme et « plutôt rapide ». Environ « une heure, une heure et demie », glisse Kevin Lee Kui Thin. Tout s’est déroulé dans les locaux de la Maison du Sport. Un an après son élection, qui a mis fin à plusieurs années de mise sous tutelle du CTOS, le dirigeant calédonien va poursuivre sa mission, élu à l’unanimité, alors qu’il était le seul candidat en lice. « On n’a vraiment pas à se plaindre, il y a une très bonne cohésion entre nous, entre les différents clubs », explique-t-il pour justifier cette élection facile.
Dès lors, le message est clair : « la continuité ». « On s’est fixé des objectifs sur les quatre prochaines années, avec d’abord la préparation des Minijeux à Palau l’année prochaine, puis la préparation des Jeux du Pacifique à Tahiti en 2027 », explique-t-il. Voilà pour les grandes échéances sportives. Pour le reste, Kevin Lee Kui Thin veut « maintenir cette même dynamique » alors que la discipline est revenue sur le devant de la scène ces dernières années. « Il faut continuer à aller chercher les jeunes, il faut continuer à fédérer », dit-il, forcément ambitieux, après avoir franchi la barre des cent licenciés cette saison, dans le sillage des trois clubs du territoire, l’Institut du Mont-Dore, le Barbell Club de Dumbéa et l’Olympique de Nouméa.
Marcus Meozzi en cadre technique
Pour continuer à progresser, avec l’espoir de soulever des montagnes, Kevin Lui Kui Thin sera entouré, durant cette mandature, par Joëlle Gardes (secrétaire générale), présidente du Barbell Club de Dumbéa, et par Nelly Dabin (trésorière). En revanche, il avancera sans vice-président, contrairement à l’année dernière ou Mattéo Perraud avait initialement endossé cette casquette. « C’est plutôt un choix à l’heure actuelle. Il n’y avait personne de vraiment motivé et on verra au fil de l’eau si quelqu’un veut intégrer l’équipe », détaille-t-il.
Marcus Meozzi, de son côté, poursuit également sa mission en qualité de cadre technique. Un emploi « à temps partiel », qui pourrait être financé de manière tripartite par la Fédération française d’haltérophilie (FFHM), par l’Agence nationale du Sport (ANS) et par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie (des discussions sont encore en cours). « Cela fait un an et demi qu’il travaille pour l’haltérophilie calédonienne. L’idée est de continuer comme cela, en proposant des actions ponctuelles pour développer la discipline et pour attirer des jeunes et en proposant des stages de perfectionnement pour les licenciés », explique-t-il au sujet de celui qui est également entraîneur de la sélection calédonienne.
Claire Gaveau