Avec la journée internationale du droit des femmes en début de mois, l’Association Boulouparis Solidarité a organisé à la mairie, une matinée d’atelier pour les femmes sur le thème « Comment réduire notre charge mentale ».
Pour débuter, Isabelle Vittori, vice-présidente de l’association, aux côtés de Laura Vendegou et Mairé Nozeran de la province Sud, Cathia Palladini pour la mairie Dumbéa et Kareen Meboede, conseillère municipale en charge du social à Kouaoua, a fait un point sur la situation du droit des femmes dans le monde, en France et en Nouvelle-Calédonie. « J’ai abordé des sujets comme le mariage forcé des jeunes filles, l’augmentation du sexisme, surtout chez les jeunes, qui provoque de l’agressivité, présentation basée sur le rapport annuel 2024 sur l’état du sexisme et celui de la délinquance. Pour rappeler qu’au niveau du droit des femmes, rien n’est acquis et cela peut changer demain ». Les participantes ont ensuite travaillé ensemble sur le thème de la réduction de la charge mentale : Devoir penser à tout, tout le temps et pour tout le monde. « Ces ateliers ont pour but de trouver ensemble des pistes et des solutions pour améliorer le quotidien et se faciliter la vie. Les femmes ont une surcharge mentale par le travail de gestion, d’organisation et de planification de la vie familiale » a commenté Rosemonde Verdier, Présidente de Boulouparis Solidarité. « J’ai vu le thème de l’atelier, et ça m’a tout de suite parlé. Je participe afin de trouver des aides, déclare une participante. Je suis venue pour apprendre des choses pour améliorer mon quotidien, pour partager des idées et échanger, trouver des conseils pour mon organisation ». D’autres étaient là pour « soutenir l’association qui organise des animations pour les femmes et pour la commune ».
Solen Le Bagousse