Mardi, la ville de Nouméa a commencé l’installation de ses nouveaux horodateurs. Plus modernes, les machines remplaceront progressivement les anciens parcmètres jusqu’au 2 mai.
Dans l’optique de faciliter le quotidien des nouméens et autres usagers du centre-ville, la commune a organisé le remplacement de tous ses horodateurs. L’opération programmée en trois phases se terminera le 3 mai, avec la mise en service des dernières machines installées.
Plus moderne et plus pratique
Fini le temps des allers-retours entre notre véhicule et l’horodateur, pour imprimer le ticket de stationnement et l’apposer sur notre tableau de bord. Désormais plus moderne, économique et écologique, l’appareil vous demandera d’entrer votre numéro d’immatriculation, et de régler la somme due, selon le temps de stationnement désiré. Les tarifs restent inchangés. Par ailleurs, les usagers auront également la possibilité de régler la somme par carte bancaire, sans contact, avec la possibilité d’imprimer leur ticket s’ils le souhaitent. Côté contrôle, les agents scanneront la plaque de la voiture avec un PDA qui est un appareil numérique spécifique. Les verbalisations ne seront toutefois pas envoyées par la poste ; elles seront toujours apposées sur le pare-brise du véhicule.
Deux horodateurs Flowbird dans l’avenue Paul Doumer
L’opération se décline en trois phases, avec le découpage de la ville en trois zones : le nord du centre-ville (zone 1), le sud du centre-ville (zone 2), le quartier Latin et l’avenue de la Victoire (zone 3). Le calendrier de l’opération peut évoluer en fonction des aléas climatiques. L’installation de deux appareils Flowbird a commencé le 6 février, avenue Paul Doumer, pour une couverture et une mise en service totale de toutes les zones le 3 mai.
Un marché public de six ans
Lancé il y a un an, le marché comprend le démantèlement des anciens appareils, la fourniture des nouveaux horodateurs, leur maintenance, ainsi que la gestion des flux financiers et des transactions. C’est la société Connectic System qui assure l’opération, tandis que la ville s’occupe du volet contrôle avec sa brigade dédiée au stationnement. Le contrat de maintenance du système est annualisé avec l’entretien des machines ; ce qui signifie surtout leur réparation en cas de dégradation, et le remplacement des tickets dans les machines. Cependant le coût de maintenance est assez faible, puisque les usagers ne sont plus obligés d’imprimer leur ticket, et que la machine ne nécessite pas d’entretien particulier. Avec les nouveaux horodateurs, les excuses comme « je n’avais plus de monnaie » ou « le ticket ne s’est pas imprimé » ne pourront plus fonctionner. Pas de stationnement gratuit en vue donc, mais une gestion plus efficiente du parc d’horodateurs, ainsi qu’une facilité de paiement et d’usage pour les citadins.